Portrait de Charly Cadet, étudiant, sportif et arbitre.
Il vous raconte son parcours, ses passions et sa vision du sport en tant qu’étudiant.
Bonjour Charly, peux-tu te présenter, nous expliquer ton parcours universitaire ?
Bonjour, alors après le BAC je suis allé en PACES, première année commune aux études de santé. J’ai eu mon concours kiné, du coup cette année je suis en première année de kiné à l’école de Nice. J’avais arrêté le basket pendant que j’étais en PACES mais j’ai repris cette année avec l’Université.
Basketteur alors, depuis combien de temps tu pratiques cette activité dans le cadre fédéral ?
Dans le cadre fédéral j’ai commencé le basket à l’âge de 9 ans et l’arbitrage à l’âge de mes 13 ans, ce qui m’a permis d’officier des rencontres officielles à l’âge de 14 ans. A partir de là j’étais en niveau départemental et chaque année je montais en grade, aujourd’hui je suis en niveau fédéral. Ce qui veut dire que je peux arbitrer des matchs de Nationale 3 masculine et Nationale 2 féminine.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de pratiquer en équipe universitaire ?
J’ai dû arrêter le basket fédéral pendant mon année de PACES, mais ça m’a beaucoup manqué et je voulais reprendre le sport. Juste concilier le travail de kiné et le sport, mais, en fédéral j’ai vite vu que ça allait être compliqué, surtout si je voulais garder l’arbitrage. Donc j’ai décidé de venir en équipe universitaire, il y a beaucoup moins de contraintes. C’est une à deux fois par semaine, ça me laisse les week-ends de libre pour arbitrer en fédéral ou même rentrer voir ma famille, parce-que je viens du Var.
Est-ce compliqué de gérer les deux ?
Pas forcément, vu que c’est à des moments différents de la semaine. J’arbitre en fédéral le weekend, le samedi soir le plus souvent et le dimanche après-midi. Ce qui me laisse la semaine pour arbitrer et même jouer en universitaire.
Comme tu nous l’as dit plus tôt, tu es étudiant kiné, est-ce que ça nécessite une organisation différente qu’en PACES ? Quelle est ta technique pour t’organiser ?
Alors en effet, en PACES c’était du 8h-22h, je n’avais du temps pour rien d’autre lire mes cours et travailler. Cette année je consacre toute la journée à mes études de kiné et à mes devoirs, et les soirs je me les garde pour le sport, que ce soit l’arbitrage ou même le basket.
En plus de tout ça, tu fais également de l’arbitrage en basket universitaire, n’est-ce pas ?
C’est exact, tous les mercredi soir j’arbitre souvent deux rencontres au campus de Valrose, ce qui me fait une petite indemnité financière. En plus de ça l’arbitrage me plait, j’ai aimé ça depuis l’âge de mes 13 ans, et ça m’a permis de comprendre pas mal de facettes du basket, du fait d’être des deux côtés.
Quel conseil donnerais-tu à un étudiant hésitant de s’engager dans le sport par manque de temps ?
Le sport, c’est ce qui me permet de me libérer. A chaque fois que je sors d’une grosse journée de travail c’est vraiment ce qui me permet de me libérer pour pouvoir repartir le lendemain toujours aussi frais. Et puis c’est une passion, si tu as envie, tu prends le temps et ça ne peut être que bénéfique sur ton travail.
Qu’est-ce qui te donne envie de faire toujours plus ?
Comme je l’ai dit tout à l’heure, je pense que c’est la passion. Depuis tout petit je suis plongé dans le basket, parce-que mon frère, parce-que ma famille était elle-même plongée dans le basket et ça s’est transmis, un peu comme un rhume.
Par quels moyens de communication tu as connu le sport universitaire ?
Pour mon cas, c’est l’IFMK qui nous a adressé un mail pour nous faire découvrir le sport universitaire. Après, pour découvrir tout ce qui était portes ouvertes ou compétitions, j’ai cherché par moi-même.
Propos recueillis par Laura Guigue